« Sois fort, sois un homme, sois un Warrior (ou une Warrior !), ne va chez le médecin que si tu es mourant, ne te plaint jamais, ne dis jamais ce que ressent c’est de la faiblesse, tu t’écoutes trop » et la pire de toute : « arrête de pleurer ». Au passage, pleurer est la façon la plus rapide et efficace pour le corps de relâcher la pression nerveuse/émotionnelle. Ne pas s’autoriser à le faire c’est comme mettre un bouchon étanche sur une cocote minute. C’est dangereux et criminel !
Ca revient à devoir s’oublier, faire taire ses sensations, ses besoins, ses envies, tout le temps. Et il y a un côté valorisant à se raconter non tout va bien, je suis fort moi ! Sauf que l’on a pas tous la même force, la même énergie. Avant de faire mon burn-out je l’ai beaucoup entendu au travail. Et c’est également oublier que ceux qui sont forts sont aussi…craints. Ils ne sont pas aimés, mais admirés.
A tous ceux qui sont bloqués dans ce fonctionnement : l’antidote c’est accepter ses vulnérabilités, assumer ses faiblesses, écouter ses besoins, émotions, et aussi accepter son impuissance dans de nombreuses situations. En prime ce qui est vulnérable est mignon et aimable. Regardez les bébés. Et c’est pour ça qu’on se laisse attendrir. Bon en vrai le summum c’est de savoir être fort ET vulnérable en fonction des contextes. Bref en gros soyez forts…en acceptant vos « faiblesses » !