Perfection : « sans faute, ni reproche, impeccable (« sans pêché ») ». Certaines personnes grandissent avec l’impression que ce qu’ils font, et parfois ce qu’ils sont, n’est jamais assez bien, ce qui joue sur l’estime et la confiance en soi. Si Papa et Maman ne nous disent pas que ce qu’on fait est bien, et qu’ils ne nous aiment pas lorsque ce qu’on fait n’est pas parfait, alors on commence à compenser. Toujours plus, toujours mieux, pour nous conformer à ce qui est attendu de nous, en oubliant nos besoins, en sacrifiant notre précieux temps et énergie. A l’âge adulte, ça peut créer : burn-out, insatisfaction amoureuse, professionnelle, honte, culpabilité, etc.
Le défaut de la perfection…c’est sa définition ultra subjective, floue, jugeante. Qui juge s’il y a faute, reproche, si c’est parfait ou pas ? Comme le disait Napoléon Bonaparte : « Si la perfection n’était pas chimérique, elle n’aurait pas tant de succès ». Alors si c’est vous qui choisissez vos standards de perfection et que vous être libre de les adapter aux situations : parfait ! Mais si on vous l’impose ou si c’est pour éviter un éventuel reproche, ou condamnation, alors là c’est problématique.
L’antidote à l’injonction de perfection subie c’est d’une part d’assumer et accepter nos imperfections, défauts, d’être comme on est. Fermez les yeux et souvenez vous : est-ce qu’il y a plus de moments joyeux, heureux qui étaient imparfaits, ou parfaits ?